Shuai Jiao
Le shuai jiao est un art martial chinois externe.
Le shuai jiao est l’art millénaire de la lutte traditionnelle chinoise.
Il combine les techniques de préhension (saisies et contre-saisies) et les techniques de projection.
L’objectif est de mettre à terre son adversaire tout en restant debout, à l’aide de n’importe quelle technique à l’exception des clés et des frappes.
Les pratiquants portent une veste à manches courte (nommée dalian) nouée d’une ceinture, d’un pantalon de coton et des chaussures souples.
Sport déjà très populaire durant la dynastie Qin (-221 avant JC), ses règles de compétition actuelles ont été fixées en 1928.
Les bénéfices
du Shuai Jiao
Le shuai jiao développe des capacités physiques – habileté, vivacité, souplesse – mais aussi d’écoute et d’observation.
Il apporte assurance, volonté et combativité.
Le shuai jiao permet d’apprendre à se défendre, à tomber et à se relever.
C’est un art martial ludique qui permet de se confronter à une intensité élevé dans le respect de l’adversaire et de son intégrité physique.
A qui s’adresse le Shuai Jiao ?
Le shuai jiao peut être pratiqué par chacun quels que soient sa condition physique et son âge.
Le shuai jiao permet :
D'améliorer sa condition physique, la souplesse et l’écoute du partenaire
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De pratiquer une activité physique ludique et à forte intensité
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D’apprendre à se défendre en apprenant les projections
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De pratiquer un art martial où technique, force, souplesse, stratégie, réactivité et écoute entrent en jeu
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D’apprendre à chuter et à se relever
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L'histoire
Le shuai jiao, art de l’esquive et de l’utilisation de la force de l’autre, est l’un des plus anciens arts martiaux, avec plus de 4000 ans d’histoire (pratiqué sous le nom de jiaodi). Il résulte de plusieurs millénaires de découvertes et de transmissions.
La notoriété du shuai jiao atteint son apogée à l’époque des empereurs chinois Qing.
Des compétitions opposaient alors des lutteurs venus de toute la Chine. Une hiérarchie très précise existait et ceux qui étaient devenus professionnels jouissaient d’un statut prestigieux, à l’image des sumotoris d’aujourd’hui. Les meilleurs lutteurs pouvaient avoir le privilège d’être gardes du corps de l’empereur.
« Bien que venant de la culture chinoise, le shuai jiao appartient désormais au patrimoine de l'humanité »